Google+

mercredi 6 avril 2016

NEWS NATIONALE DES ENFANTS

Maîtresse j'ai froid !!

«Quand tu vois dans ta classe que tes élèves ont les lèvres bleues, tu as honte» 
La lanceuse d'alerte n'est nulle autre qu'une enseignante Charlotte Magri soucieuse du bien être physique de ses élèves elle y dénonce la vétusté et la présence d’amiante de l'état d'un établissement scolaire de Marseille  …
Pour beaucoup sur ce simple sujet elle OSE  En savoir plus sur ARTE ICI
La mairie centrale, responsable dans ce domaine, dit faire ce qu'elle peut




"Le 30 novembre dernier, j'ai envoyé une lettre ouverte à la Ministre de l'Éducation Nationale, Mme Najat Vallaud-Belkacem, par le biais de son site internet. Cette lettre ouverte relatait mon quotidien dans l'école où je travaillais alors, une réalité qui n'est qu'un exemple révélateur d'une situation d'ensemble alarmante. Je lui demandais d'en prendre la mesure pour l'assumer publiquement. Le jour même, un courrier-type m'est parvenu me confirmant que mon message avait bien été transmis. La lettre ouverte a été relayée par plusieurs médias, et par les internautes sur les réseaux sociaux. Le 4 décembre, j'apprends par un article sur le site d'Europe 1 que la ministre a déclaré avoir lu mon courrier "avec un grand intérêt".
Le mardi 7 mars j'ai finalement reçu un courrier de la Ministre m'assurant qu'elle restait mobilisée sur le problème des écoles marseillaises.
Sur ce problème du bâti dans les écoles marseillaises, il y a peut-être eu quelques avancées, mais qui peuvent encore n'être que de la poudre aux yeux si les paroles ne sont pas suivies d'actions.
En effet, grâce à la mobilisation citoyenne et médiatique, le problème a donc été porté sur le devant de la scène au niveau national. Face au déni municipal, le 4 février, la Ministre de l'Éducation Nationale et le Ministre de la Ville ont ainsi envoyé une circulaire demandant au Préfet de Région et au Recteur d'Académie de dresser un état des lieux des écoles Marseillaises. Le délai était d'un mois. Entre-temps, quelques travaux d'urgence ont été réalisés dans les écoles qui avaient été le plus médiatisées.
À l'heure actuelle rien ne permet d'affirmer que les réactions des pouvoirs publics vont déboucher sur une action cohérente et décisive. La menace existe toujours que la communication politicienne ait réussi à étouffer l'affaire sans régler les problèmes de fond.
Les parents, les enseignants et les syndicats sont toujours mobilisés sur la question: mpe13, Manifeste des écoles marseillaises, collectif la Castellane, snuipp, parents d'élèves de l'école Consolat, Saint-Mitre, et bien d'autres encore...
Charlotte Magri"  En savoir plus ICI




UN DIRECTEUR D’ÉCOLE A MIT FIN A SES JOURS UNE AFFAIRE SUR MINEURS QUI A FAIT L'OBJET DE 11 PLAINTE ET DE 55 SIGNALEMENTS POUR VIOL SAVOIR PLUS ICI


Réaction de Najat Vallaud-Belkacem "C'est un choc et un nouveau traumatisme pour les familles des victimes, qui attendaient un procès qu'elles n'auront pas! Cette fin terrible leur interdit d'avoir des réponses. Par leurs témoignages et leur dignité, (les familles) auront contribué à faire avancer la loi, afin qu'aucun Villefontaine ne puisse se reproduire" 

A ce titre une loi dans les jours qui viennent devrait rentrer en vigueur pour la protection des mineurs en faveur de signalements à l’administration.











Objet du texte

Le présent projet de loi a pour objet de mieux assurer le contrôle des antécédents judiciaires des personnes exerçant des activités ou des professions impliquant un contact habituel avec des mineurs afin de prévenir la commission d'infraction, notamment de nature sexuelle, dont ces derniers peuvent être victimes.

Faisant suite à deux affaires de violences sexuelles imposées aux enfants dans l'enceinte scolaire, l'une dans l'Isère, l'autre en Ille-et-Vilaine, le texte s'inspire des conclusions du rapport commun de l'Inspection générale des services judiciaires et de l'Inspection générale de l'administration de l'éducation et de la recherche de juin 2015, pour définir un cadre juridique régissant les modalités de communication entre le ministère public et l'autorité administrative en cas de mise en cause, de poursuite ou de condamnations de personnes exerçant une activité ou une profession impliquant un contact habituel avec des mineurs.

Ces mêmes événements avaient conduit le Sénat à adopter le 20 octobre 2015, une proposition de loi de Catherine TROENDLÉ(Les républicains - Haut-Rhin) et plusieurs de ses collègues, visant à rendre définitive l'interdiction d'exercer une activité professionnelle impliquant un contact avec des mineurs, pour toute personne condamnée pour crime ou délit sexuel contre les mineurs.

Le projet de loi du Gouvernement propose quant à lui :
- d'organiser les modalités d'information de l'autorité administrative lorsqu'une personne exerçant auprès de mineurs une activité professionnelle ou sociale placée sous son contrôle est suspectée, poursuivie ou condamnée pour un certain nombre d'infractions criminelles ou délictuelles (article 1 modifiant le code de procédure pénale) ; et d'autoriser de façon plus générale et sous certaines conditions, le ministère public à informer les administrations ou organismes compétents lorsqu'une personne exerçant une activité professionnelle ou sociale placée sous leur contrôle ou leur autorité est poursuivie ou condamnée pénalement ;
- d'ajouter dans le code du sport des dispositions relatives à l'interdiction d'enseigner, d'animer ou d'encadrer une activité physique ou sportive auprès de mineurs (article 2) ;
- d'étendre l'incapacité de diriger ou d'exercer au sein des établissements, services ou lieux de vie et d'accueil régis par le code de l'action sociale et des familles en cas de condamnation définitive, indépendamment de la nature et du quantum de la peine prononcée, pour certains délits (article 3 modifiant le code de l'action sociale et des familles) ;
- de réformer le régime disciplinaire des chefs d'établissements d'enseignement du premier degré privé (article 4 modifiant le code de l'éducation).

L'article 5 détermine l'application de l'article 1er en outre-mer.

Le Gouvernement ayant engagé une procédure accélérée sur ce texte, celui-ci pourrait ne faire l'objet que d'une seule lecture au Parlement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire